La Lorgnette Indiscrète

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Compte rendu des 2emes Rencontres Artistiques

COMPTE-RENDU des 2èmes RENCONTRES ARTISTIQUES de
CHAMBERY
18 et 19 janvier 2014

 


Elles se sont déroulées dans la salle polyvalente de Mérande. Cette salle est fonctionnelle depuis à peine 2 ans et nous a offert un cadre de qualité de par ses atouts : grand parking, salle lumineuse, cuisines impeccables et très fonctionnelles, seconde salle pour animations et repas, toilettes très propres. Le bilan financier précis sera possible dans quelques semaines. Pourtant on doit immédiatement dire qu'il sera négatif (8 désistement d'artiste de dernière minute, et un présent ayant refusé de payer!). Il sera discuté en réunion de CA puis présenté en AG.


Le compte-rendu sera articulé sur plusieurs rubriques, donnant lieu à des développements divers selon l'importance des éléments à améliorer en cas d'éditions futures.


– 1. Le travail des adhérents :


– la préparation : Le travail en amont est considérable : retenir la salle, apporter
des grilles, des panneaux (les panneaux bois proviennent de St Michel de
Maurienne : 170km AR...2 fois), remise des clés et état des lieux, prévisions de
nourriture et organisation des courses, récupérer toute la vaisselle, contacter les
artistes, les mobiliser, répondre à leurs fréquentes demandes de précisions, gérer
les règlements (voir aussi partie discussion), prévoir les logements pour certains,
prévoir les plans d'agencement, et enfin, très important, faire connaître
l'événement (pour ce point spécialement important, voir partie 5).


le déroulement. Le fait qui me semble le plus marquant est que chacun, malgré sa
fatigue, malgré ses griefs parfois, ait su garder son sourire et sa bonne humeur
face aux exposants. Chapeau : ce n'est pas toujours facile!
Ce type de manifestation est obligatoirement une phase délicate pour un groupe :
certains sont amenés à être plus en lumière par moments, d'autres à rester dans
l'ombre des cuisines plus souvent – cela selon la tâche qu'ils ont entreprises. Le
tourbillon du déroulement ne permet pas toujours de prendre le temps de souffler,
de se balader dans l'expo, d'échanger avec les artistes : certes le nombre assez
faible de « responsables » y est pour beaucoup. Nous aurions dû en parler avant,
c'est certain. Ce n'étaient pas les « travaux forcés- bénévoles », certes, et chacun
aurait pu baisser un peu sa pression en faisant des « breaks » si nécessaire : voilà
ce que l'on aurait dû dire avant.


le rangement s'est effectué à une vitesse et un efficacité exemplaires : aidés par 6
exposants lors de la première partie du rangement, nous avons pu nous libérer
pour 21h en laissant tout parfaitement en l'état et propre.


Synthèse : un grand merci à toutes et tous pour l'engagement que chacun a pu
consacrer à cette manifestation. La plus grande partie du succès de l'exposition
vous est impartie.


Amélioration : pour les prochaines éditions, et pour d'autres manifestations (je
pense au concours de soupe en particulier), il sera nécessaire de réunir un plus
grand nombre de personnes afin d'alléger la charge de chacun. La répartition des
tâches, après une distribution dans ses grandes lignes, s'est affinée par adaptation
permanente, montrant la bonne intelligence des participants, par des initiatives
aussi, ce qui est de très bon aloi.
Certes donc, les imprévus n'ont pas manqué (salle dont nous ne devions avoir la
jouissance que le..samedi à 9h !!, agriculteur absent pour les fromages,
désistements de dernière minute, installation de musiciens bloquant la salle...),
mais nous avons su y faire face efficacement.
Il n'y a pas de « noble tâches » et des « tâches subalternes » : tout est nécessaire
et assuré à tour de rôle et selon les choix et envies de chacun. Nous avons eu une
courte réunion le dimanche matin, mais il aurait fallu pouvoir aussi la réaliser
avant la manifestation. Cela aurait complété et affermi les nombreux échanges
par mails.


Donc en fait, vue la charge considérable de travail, il aurait fallu mieux répartir
dès la première réunion d'organisation en octobre.


– 2. Les repas

le samedi midi : pizzas, salade d'endives, fromage fruits, café...Il nous a semblé
important de ne pas lésiner sur l'accueil. Ce repas pris ensemble a permis de
« souder » les personnes et de déclencher une attitude de saine convivialité.


Le samedi soir : soupe très appréciée, salade, fromage, crêpes. Ce repas a été un
vrai succès du point de vue convivialité, pris en plus dans un cadre imprévu : la
salle d'exposition même, en présence aussi des amis musiciens.


– Le dimanche midi : restes...très améliorés avec un apport de fraîcheur,
mégadarra, fromage, fruits, et crêpes portées aux artistes en place à leurs stands.


– Globalement donc : impeccable pour les repas : toutes et tous ont vraiment
assuré de « A à Z » dans la bonne humeur. Gros travail ensuite de lavage
séchage, nettoyage, après chaque repas bien sûr. Les restes ont été congelés pour
une prochaine occasion. Mais il est resté peu de surplus (pain, pommes).


– 3. Les animations


– a. La conférence « mixte », rés'urgence artistique a permis à Pascal Bouvier,
professeur de philosophie à l'Université de Savoie et à Zohra Bouhabib
(conteuse), d'intéresser fortement l'assistance – étoffée et composée surtout
d'artistes- et de la sensibiliser par des biais différents aux apports de l'art. Il est
important de comprendre qu'un sujet doive être abordé sous plusieurs angles, une
approche multiple nécessaire qui évite – ou du moins a l'intention d'abolirl'esprit
partisan à angle réduit. Cette animation originale a répondu pleinement
aux objectifs assignés aux rencontres artistiques.


b. l'animation musicale a elle aussi été sublime, et nous a transportés dans un
monde d'une grande sensibilité, tant la qualité des artistes intervenant en direct
s'est imposée d'emblée. Le seul regret est que, pour diverses raisons, plusieurs
désistement de dernière minute soient survenus : 42 spectateurs seulement.

 

– 4. Les stands d'exposition : ont été montés le vendredi après-midi. Deux ont été
installés par les artistes, ce qui nous a forcés à accélérer. Ce n'est donc pas si mal !
Chaque artiste disposait de trois éléments environ. Vus les désistements il a été possible
d'adapter certains stands et de leur offrir un peu plus de place. Chacun a des exigences
propres selon la nature de son art, c'est immédiat. Tous ont été satisfaits de l'accueil.
Un exposant (Jean Michel) arrivant de la Loire, a monté son stand tout préparé, stand
qu'il utilise lors des manifestations en extérieur. Il était malade, fatigué lors de son
arrivée : aussi ai-je accepté exceptionnellement qu'il fasse le minimum d'efforts et place
son stand tout « prêt ». Une fois monté, la dysharmonie que ce stand créait dans la salle a
été atténuée par le fait que j'aie inversé deux places et l'aie placé vraiment dans l'angle à
gauche en rentrant. Pour d'éventuelles futures éditions, il ne faudra pas accepter d'autres
stands que ceux que nous aurons installés.
La variété des stands (photos, peintures, sculptures) a permis d'assurer un ensemble
agréable à découvrir, ouvert et convivial : nombreux ont été les échanges entre les
artistes, à la fois lors de l'exposition, à la fois lors des repas et des animations.
La qualité des stands a été fort appréciée par tous les visiteurs et invités, les officiels, les
adhérents. Cela a été traduit de façon appuyée par Monsieur Ruffier, premier adjoint à la
ville de Chambéry, mission culture, au cours du vernissage le samedi.
Ces éléments ont permis un beau succès culturel à la manifestation. La qualité était
présente. Merci aux artistes d'avoir contribué à ce succès.


– 5. L'annonce de la manifestation. Il s'agit là d'un point très crucial. Nous n'avons
pas les moyens d'engager des équipes de « com ».
Je vais nous présenter dans un premier temps les démarches que nous avons entreprises,
dans un deuxième temps, le mail - et ma réponse- de celui qui a refusé de payer, ouvrant
ainsi dans un troisième temps, une réflexion sur la fréquentation de telles manifestations.


a. démarches et méthodes : Bérangère Simonin a tenu à bout de bras la
conception des affiches et des flyers ; Cristel et Nathalie, Laurianne et Nathalie,
et moi-même avons assuré les distributions, affichages, contacts...


Les moyens mis en oeuvre :

– 1 : contact des services communication de la mairie : dès septembre.
Annonce dans l'article sur rés'urgence et à nouveau sur Chambéry
magazine de janvier.
– 2 : articles sur le Dauphiné : 2. Ces articles de grandes qualité sont
toujours porteurs d'idées de fond.
– 3 : contacts des radios locales : France-bleu qui n'a accepté (malgré une
bonne dizaine de sollicitations) de ne passer qu'une seule annonce en une
seule fois. ODS a accepté de diffuser l'annonce oralement et aussi sur leur
site : merci à eux.
– 4 : contact des télés : refus.
– 5 : 60 affiches A2 et A3 apposées dans les 4 coins de la ville (dont bien
sûr la cité des arts) et certaines communes avoisinantes.
– 6 : distributions de plus de 1000 flyers. (marchés de Chambéry, cité des
arts, salon des pinards de montagne...).
– 7 : toutes les associations chambériennes ont été contactées
– 8 : Passage de l'information par internet sur « le prétexte » qui touche au
moins 3000 abonnés.
– 9 : passage sur les bandes annonces lumineuse de la ville
– 10 : bouche à oreilles de chaque artiste (enfin peut-être pas tous)
– 11 : inscription sur le bâtiment (réalisée par Marie-Agnès Douchez) et
installation d'un chevalet avec affiche, sur le trottoir.


Certes, on aurait pu se déguiser en personne-sandwich, crier dans les rues, passer avec des hautparleurs,
faire aussi un grand feu sur la place publique..que sais-je encore ? Dans ce monde où rien
ne compte que l'argent (et on en a eu des preuves) il bien difficile de se faire
entendre autrement...bien que l'opération nous ait tout de même coûté environ 500€ !


– b : mail d'un exposant ayant refusé de payer ; le texte en noir est le contenu du
mail ; le texte en rouge est ma réponse

 

« Bonjour monsieur Masson


Effectivement. Après mécontentement et réflexion, pénalité. l'artisan qui ne fait pas son boulot correctement, est il payé par l'architecte ? La comparaison est osée : nous sommes une association et je croyais que vous étiez un artiste. Avez-vous autorité pour juger du travail de quelqu'un ?


Aucune publicité à l’extérieur du bâtiment. Faux : chevalet placé sur le trottoir, affiche sur le bois
du bâtiment, signalétique parking et banderole confectionnée par Marie-Agnès Douchez placée sur
les vitres du bâtiment. Ces remarques auraient dû venir en début d'expo et non un quart d'heure
avant le démontage....et après !
Dans cette affaire, j'ai perdu mon week end, (d'une part : sympathique pour les autres exposants : le
titre était « rencontres artistiques » ce qui impliquait une autre dimension que celle unique qui vous importait : vendre ; et d'autre part vous n'avez pas été vraiment assidû à votre stand -bien que vous soyez en photo sur le journal- ..et cela n'est pas un élément positif pour vendre, c'est le moins que l'on puisse dire, convenez-en !) et des chances de vendre quelque chose, simplement parce que la séance était purement privée (reprenez vos définitions public/privé ; voir détail) et que cela n'apparaissait pas dans les termes du contrat.(relisez bien le texte d'invitation à participer à cette manifestation).
Certes ce n'était pas cher, mais en l’occurrence, il vaut mieux payer le double ou le triple en étant
certain que le public sera là. On ne peut jamais être certains (donc à 100%) que le public sera là –
voir compte-rendu- réflexions- sur ce sujet). Merci de nous suggérer une autre approche : celle de
ne pas faire payer d'inscription et de demander un pourcentage sur les ventes – réalisées bien sûr
dans l'enceinte de la salle d'exposition !


Cordialement
Fred


Réponse que j'ai rédigée (en noir ci dessous):
Monsieur et cher ami,


Je vous remercie de vos remarques très constructives et qui incitent à lancer un débat sur le point
fondamental à l'heure actuelle : la place de l'art dans la vie des personnes en période, disons, de
dégâts causés par « l'hyper-consommation » -arme clé du capitalisme- aux budgets de la très grande majorité des manants que nous sommes. Merci donc pour votre réponse, cette fois écrite, traduisant notre entretien de dimanche dernier, un quart d'heure avant la clôture des 2èmes rencontres artistiques.
J'ai toutefois regretté deux éléments : le premier est que vous n'ayez pas formulé vos judicieux
propos au début de l'expo : on aurait alors pu corriger les « manques selon vous ».
Le second, beaucoup plus grave à mes yeux, est que par deux fois dimanche soir, alors que je me
suis rapproché de vous pour que vous régliez les 50€ de votre inscription, vous m 'ayez dit par
DEUX fois : « oui, le carnet de chèques est dans ma voiture, je vais aller le chercher ! » . Jamais
vous n'avez évoqué votre refus de paiement. Aucun commentaire sur votre attitude, mais des
conséquences :
Le fait que vous n'ayez pas payé, contrairement à tous les artistes, nous met vraiment en porte à
faux : en regard de leur honnêteté et de la confiance qu'ils ont placée en nous, nous sommes
contraints soit à vous redemander de payer la somme, soit à proposer à tous les artistes de les
rembourser. Ceux qui pensent comme vous « avoir perdu leur temps » pourraient donc nous
demander par écrit, leur remboursement.
N'étant pas procéduriers et l'esprit de l'association étant la bienveillance, il est fort probable que
c'est cette seconde solution que nous adopterons : le conseil d'administration en décidera seul.

Seconde conséquence : pour la prochaine édition il nous sera -finances obligent- nécessaire de ne
plus faire confiance à quiconque. Ainsi nous devrons changer d'attitude et exiger le règlement
AVANT les rencontres artistiques. Cela est très grave mais nous y sommes contraints. Cela est
classique : la tendance à l'amalgame est quasi automatique en France : il est vite fait de mettre tout
le monde dans un même sac – grave erreur mais les faits sont là : combien de fois entend-on la
phrase débile : « tout pourris » ?

Troisième conséquence : les adhérents de l'association sont tous écoeurés par votre refus et il sera
bien difficile de nous motiver pour fournir à nouveau l'immense travail de préparation, d'accueil, de rangement que nous avons déployé à cette occasion. Il n'est donc pas du tout certain que la 3ème édition ait lieu. Encore une fois, dans le contexte actuel, je pense qu'organisateurs et artistes doivent se serrer les coudes: notre but était de vous permettre de vous exprimer, de vous aider !

Voyez donc, Monsieur, les implications qu'ont entraînées votre seul refus de régler les 50€
demandés. Il est fort probable que vous n'ayez pas pensé à toutes ces conséquences : selon les
propos écrits dans votre mail, il ressort que votre seul but était de faire de l'argent – ce qui est très
noble et respectable en soi j'en conviens.
L'esprit que nous voulons développer dans Rés'urgence est de faire ressurgir les qualités
fondamentales de l'Homme, à travers cette chape qui écrase l'immense majorité des citoyens, chape constituée par les trop fortes pressions subies (tout argent, rythmes infernaux, productivité insensée, non respect de la personne...).
L'objectif de « rés'urgence » était d'assurer un week end de grande qualité conviviale aux artistes
présents, de permettre des échanges entre eux d'une part , entre eux, le public et les membres de
l'association d'autre part. Bien sûr aussi -nous connaissons tous les difficultés de la vie actuelle- la
possibilité de vendre les oeuvres produites, d'ailleurs toutes de grande qualité.
Je vous invite donc dorénavant à mieux choisir vos lieux d'exposition : je pense à de grandes
galeries - à Paris, New York par exemple- à l'instar de mon ami Kosal qui regrette énormément de
ne pas avoir pu assister à ces rencontres, assurant une autre exposition programmée antérieurement
à la notre.

Adieu Monsieur, bien cordialement

Bernard Masson Président de Rés'urgences ».

 

– c : Réflexion :

– 1: « la publicité ». Comme il est mentionné ci-dessus, les sources d'information
furent diverses. Il nous a peut-être manqué une belle et grande banderole
déployée près de la salle. Ou, comme l'a proposé « Frédéric », un grand totem (il
a d'ailleurs proposé de nous en construire un ! Désolé mais nous n'avons pas les
moyens de nous offrir un artiste).
Il a donc été choisi de répartir la publicité entre l'écrit, visuel (journaux, affiches
et internet) et l'oral (radio, communications personnelles).


Furent-elles négligées ? Non je ne pense pas : le travail a demandé beaucoup
d'investissement (financier et surtout personnel). Furent-elles mal ciblées ?
Probablement : qui s'intéresse à l'art ? ! Furent-elles efficaces ? Non ! Pourquoi ?


– 2 : les causes de la désaffection du public


Le long terme et le rythme : il s'agit seulement de la deuxième édition,
et de plus la première s'est déroulée en 2009 ! On a donc « essuyé les
plâtres » et je pense qu'il faudrait persévérer. Lorsque la manifestation
aura plus de maturité, le public , imbibé par le rythme annuel, viendrait
plus nombreux (?). Vous voyez de suite le problème : tenir avec des
artistes de qualité qui en acceptent le risque ! Par exemple, pour le
concours de soupe, cette année est la 3ème édition : on rencontre e
nombreuses personnes qui demandent, qui attendent début février !


Le ciblage : Sur le marché, en discutant avec les personnes qui passent, il
est facile de discerner les personnes intéressées : elles prennent un flyer et
acceptent un échange, court obligatoirement mais présent : 5% maximum
des personnes contactée !
Donc poser de flyers dans les boîtes aux lettres reviendrait à gaspiller
95% du papier. Par extension : sur les 1000 flyers donnés : maximum 50
personnes présentes.
Combien de responsables d'associations ont-ils fait suivre l'information ?
(ATTAC l'a fait, c'est sûr).
Dernièrement il a été publié que le niveau intellectuel moyen des Français
était le niveau 6ème. Bien que cela ne traduise absolument pas la réalité,
l'habileté manuelle, l'affectif, l'adresse...cela serait-il corrélé à l'éveil de
l'esprit par curiosité de découverte d'éléments artistiques ?
On pourrait penser que des personnes fréquentant de grands centres
délivrant livres, disques, informatique, soient intéressées ! Effectivement
cela pourrait être positif..mais ces centres refusent de nous aider (au
moins celui de Chambéry!) (affichage, flyers, site...).

– Le manque d'intérêt : je ne connais pas le pourcentage – s'il est toutefois
possible de le connaître précisément et durablement- de personnes
intéressées par ce type d'art. On peut déjà affirmer qu'il est nettement
inférieur à celui des personnes intéressées par « la bouffe » (salon des
pinards de montagne plein), même si – et heureusement- les deux
ensembles se recoupent partiellement. Eh oui on n'offre pas de tels
produits à déguster !Un créneau à creuser serait celui des écoles. Le seul
problème est que les rencontres artistiques se déroulent sur un week-end.


– L'art devenu « inutile » ?
En passant l'autre jour devant un magasin « d'art », étaient exposés en
vitrine de nombreux tableaux, de bonnes dimensions d'ailleurs », vendus
à des prix défiant toute concurrence ! 40€!!!voire moins. (et aussi plus
mais là est le piège). Origine ? Je n'ose pas le dire ! Mais pas l'oeuvre d'un
artiste. Là n'est-il pas le fond du problème ? Un tableau, une sculpture,
une photo qui se respectent, uniques, travaillées avec passion, goût, souci
de l'émotion procurée, pièces uniques ou en très faible nombre,
demandent des heures et des heures de travail ! Malgré des montants qui
peuvent paraître élevés, ce n'est « pas cher payée » l'heure de labeur !
Dans des budgets de plus en plus serrés...l'art passerait-il à la trappe pour
la majorité de nos concitoyens ?
Mon avis ? Si l'art est inutile, c'est ce qui en fait sa valeur !


– Les medias audio-visuels ne suivent pas. Il est surprenant que des
radios telles que France-Bleue refusent de relayer nos activités, refusent
tout reportage. Peut-être faut-il leur proposer un partenariat...en payant ?


Le manque d'argent et la peur de se laisser tenter : passer à côté de
belles pièces est quelque chose de fortement gratifiant : pouvoir découvrir
des « trésors uniques » est grisant.. Il est probable que certaines personnes
se laissent tenter : par protection, elles ne viennent pas (c'est par exemple
mon cas pour les librairies!).


– La répartition des budgets : il a été montré que les budgets :
informatique et téléphonie sont en progrès constants : la masse d'argent
mensuelle étant au mieux fixe, il est immédiat qu'il faut « rogner sur
quelque chose » ! Et cela n'a pas tout à fait atteint la nourriture...quoique!


– La période : On aurait pu choisir novembre, juste avant Noël pour le
cadeaux...et surtout juste avant les marchés de Noël pour donner le
maximum de chances de vendre des pièces ? Janvier : pas beaucoup
d'expositions...mais période creuse pour les finances ?


– Les raisons de maladie et familiales : période des galettes oblige, repas
familiaux avec déplacements, ou tout simplement gastro-entérite et grippe
ont sûrement éclairci les rangs des visiteurs. Il est très probable que
chacun d'entre nous a vécu ou/et eu connaissance de cela !


– Le choix d'autres activités : en ce qui me concerne j'aurais pu – et bien
aimé- assister à un festival d'accordéon ! Plusieurs amis n'ont pas pu
venir, étant au ski, ou engagés dans des accompagnements sportifs, ou
culturels, habitant un peu loin, assistant à d'autres expositions.... Le weekend
avait été annoncé mauvais (ce qui nous réjouissait)...il a fait beau et
les week-ends d'hiver en Savoie, quand il fait beau les personnes sont au
ski !


– Le repli sur soi : l'occasion est unique de pouvoir échanger avec des
artistes, mais comme il y a ce « spectre » de la vente, probablement que
certaines personnes n'osent pas approcher. Plus simplement, la peur de
parler à des personnes inconnues (attention là, le bulldozer
pharmaceutique va encore nous trouver un médicament miracle – coûteux
et non remboursé!..;pour cette maladie moderne inhérente au progrès vers
la...liberté...les « droits »(?)).


On pourrait encore discuter..mais les pistes sont ouvertes. Chaque raison semble complémentaire de l'autre !


– 3 : Je vous en supplie...si vous avez des idées géniales pour faire venir du public
(avec d'autres moyens bien sûr que d'offrir du pinard et du saucisson!), nous
sommes preneurs ! Ne gardez pas vos idées pour vous, partagez-les ! J'ai écrit
plus haut que nous devions travailler « main dans la main », je vous le
redemande. On aurait pu par exemple organiser des ateliers de démonstration
(protraits, travaux en direct, initiations...).
Autant, devant le très convivial week-end que nous avons passé ensemble, nous
projetions de renouveler les 3ème rencontres (en novembre 14), autant à l'heure
qu'il est, nous ne sommes pas certains de RISQUER un nouveau déficit ou, pire
encore, de RISQUER de vous faire venir pour « rien », de « RISQUER » que
vous ne repartiez sans rien avoir vendu !

 

– 4 : conclusion : Le public qui s'est déplacé, – loin d'avoir été suffisant certes- fut
un public de qualité, intéressé et ayant su apprécier les oeuvres. Ce public là sera
fidèle, il est acquis ! Faisons-le grandir en nous investissant sur les marchés d'art
avec de tracts, des flyers ! Consacrons-y du temps différent..mais soyons plus
nombreux. Regardons le côté positif : immense si l'on veut bien être objectifs!


5 : Morale : remettons sur l'ouvrage toute l'organisation...mais que l'arbre ne
cache pas la forêt !



03/02/2014
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